GUIDE DES MARCHES DE ELECTRICITÉ ET DU GAZ NATUREL

ASSOCIATION ENER’GENCE

La production d’eau chaude solaire

Le chauffe-eau solaire individuel (CESI) est un système constitué de capteurs qui reçoivent les rayons du soleil pour chauffer de l’eau qui est ensuite stockée dans un ballon de stockage. En Bretagne, on estime qu’ils peuvent couvrir entre 50 et 60 % des besoins annuels en eau chaude sanitaire, à condition d’avoir une toiture bien orientée. Mais comment choisir le bon modèle ?

• Le CESI conventionnel

Le plus courant, le CESI à éléments séparés, est constitué d’un ou plusieurs panneaux solaires et d’un ballon de stockage. Une pompe électrique, appelé circulateur, entraîne la circulation du fluide caloporteur. Un appoint est à prévoir, qui peut être apporté par une chaudière, un poêle à bois hydraulique ou par une résistance électrique. En fonction de la surface de panneaux, ce type de système peut aussi participer au chauffage de la maison, on parle alors de SSC (système solaire combiné).

• Le CESI optimisé

Le CESI optimisé est un système compact associant un panneau solaire avec un ballon de stockage directement intégré dans une chaudière. Cette solution peut être à envisager lorsque l’on prévoit de changer sa chaudière. Le CESI optimisé permet d’améliorer la part d’eau chaude sanitaire produite par le solaire, puisque l’eau stockée dans le ballon est exclusivement préchauffée par le solaire. La chaudière fait ensuite l’appoint en instantané, au moment de prélever l’eau, s’il y a un besoin de complément de chauffe.

• Bien dimensionner son installation

Attention au sur-dimensionnement, c’est un défaut fréquent des installations, qui peut nuire à leur fonctionnement. La surface de captage des panneaux et le volume de stockage du ballon devront être dimensionnés ensemble et en fonction des besoins d’eau chaude sanitaire. Pour des conseils sur le dimensionnement de votre installation, n’hésitez pas à nous contacter.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter un Conseiller Energie sur energence.net / 02 98 33 20 09. Conseils neutres et gratuits.

Rénovation énergétique : comment percevoir la « Prime Energie »

Les travaux d’économies d’énergie réalisés chez les particuliers génèrent des certificats d’économies d’énergie (CEE) que vous pouvez monnayer contre une prime énergie. Présentation d’un dispositif d’aides financières encore mal connu.

• Le dispositif des CEE

Mis en place par l’Etat, le dispositif des CEE oblige les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz…) à réaliser des économies d’énergie auprès de leurs clients. Depuis 2011, les distributeurs de carburants (Leclerc, Carrefour, etc) sont eux aussi soumis à l’obligation. Vous avez la possibilité de choisir librement l’opérateur (fournisseurs d’énergie ou grande distribution) auprès duquel vous souhaitez monnayer vos CEE.

• Monter son dossier de prime

Le dispositif des CEE est assez complexe et la procédure de demande de prime doit être réalisée de manière rigoureuse pour être valable. Si le devis des travaux est signé avant la demande initiale de prime ou si un acompte a été versé, les certificats ne sont plus validés et la prime est perdue. Il est impératif de s’inscrire auprès de l’opérateur que vous avez choisi avant de signer tout devis. Le plus souvent, l’inscription se fait en ligne.

• Comparer les primes

Le montant des primes varie d’un opérateur à l’autre. Pour les comparer, vous pouvez vous rendre sur le simulateur de primes nr-pro.fr (validé par le Ministère du Développement durable et l’ADEME) et comparer les offres de la grande distribution mais également des grandes enseignes de bricolage, des fournisseurs d’énergie ou encore des sites internet spécialisés dans les CEE. Vous aurez le choix entre différents opérateurs, prenez le temps de bien les comparer. Ce comparateur n’est toutefois pas exhaustif.

• Une prime cumulable

Les propriétaires et les locataires peuvent en bénéficier à condition que les travaux soient réalisés par un professionnel « Reconnu Garant de l’Environnement ». La prime énergie est cumulable avec les aides publiques pour la rénovation énergétique : crédit d’impôt (CITE), éco-prêt à taux zéro, aides locales. Depuis 2016, les ménages en situation de précarité peuvent également prétendre à des « primes énergie » bonifiées. Les critères sont basés sur les revenus minimums définis par l’ANAH.

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Le choix d’un éclairage performant

L’étiquette énergie influence le prix de vente d’un bien

Les 3 éco-gestes prioritaires pour éviter le black-out breton

Il y a quelques jours la Bretagne faisait face à une vague de froid. Du fait de la place importante du chauffage électrique (+ 14% entre 2006 et 2011) et des pics de consommations à certaines heures, le système électrique est fortement sollicité et des coupures de courant peuvent arriver. Quels gestes prioritaires adopter pour éviter le black-out en Bretagne ?

1. Je décale avant 17h ou après 20h la mise en route de mes appareils électriques

En décalant la mise en route de vos appareils électriques (lave-linge, lave-vaisselle, aspirateur, fer à repasser…) hors de la plage 17h-20h, vous pouvez réduire le pic de consommation, donc le risque de coupure de courant et diminuer votre facture d’électricité (si votre contrat propose bien un tarif privilégié durant les heures creuses). Pour cela, n’hésitez pas à utiliser des prises programmables ou la fonction « départ différé » pour les équipements plus récents.

2. Je me couvre et je régule bien la température de chauffage

Compte tenu de la place du chauffage électrique dans les bâtiments, la consommation électrique bretonne est très sensible à la température. Réguler la température des pièces au bureau et à la maison, peut avoir une incidence forte sur les consommations électriques. Au bureau, réglez le hall et les cages d’escalier à 12°C, les bureaux à 19°C et n’oubliez pas de baisser le chauffage à 16° en partant le soir. A la maison, idem : si la journée vous êtes absent, pensez à baisser le chauffage à 16°C et le soir : 19°C dans les pièces de vie et 17°C dans les chambres suffisent.

3. J’éteins tous les appareils en veille

Si chaque Français éteignait l’ensemble de ses appareils en veille, c’est la production d’un réacteur économisée ! De nos jours, les appareils en veille sont de plus en plus nombreux et peuvent consommer de l’énergie 24h/24h, 365 jours par an. Branchez tous les appareils d’une même famille (audiovisuel, informatique) sur une multiprise avec interrupteur, et pensez bien à l’éteindre après utilisation, vous pouvez ainsi réduire votre consommation et diminuer votre facture annuelle de plus de 10%.

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SDEF

Réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques – Guide pratique disponible en mairie